Semaine intensive 2024 : Ville contre nature
La Semaine intensive est de retour pour une 16ème édition du 15 au 19 janvier 2024. 100 élèves-ingénieur·e·s et étudiant·e·s, 5 jours chrono et 1 défi unique : faire rimer cité et biodiversité.

La Semaine intensive est de retour pour une 16ème édition du 15 au 19 janvier 2024. 100 élèves-ingénieur·e·s et étudiant·e·s, 5 jours chrono et 1 défi unique : faire rimer cité et biodiversité. 

L’École nationale supérieure d’ingénieur·e·s de Caen (ENSICAEN) et Le Dôme s’associent pour organiser la 16ème édition de la Semaine intensive en informatique. Pendant 5 jours, du 15 au 19 janvier 2024, une centaine d’élèves-ingénieur·e·s et d’étudiant·e·s en informatique relèveront par équipe un challenge unique : réconcilier ville et vivant. 

LA VILLE, PLEINE DE VIE

Et si la ville laissait plus de place au vivant ? Les espaces urbains se sont développés en domestiquant et en cloisonnant la nature mais le changement climatique en cours nous pousse à imaginer d’autres modes de cohabitation.

La ville a d’abord été conçue pour répondre à nos besoins : dormir, travailler, s’alimenter, se divertir, se déplacer. Dans cette optique, les espaces naturels ainsi que les espèces qui les habitent ont été cloisonnés dans des parcs, sagement alignés au bord des avenues ou maîtrisés par des canaux et des barrages pour agrémenter nos balades. Néanmoins, cette nature mise en bulle nous prive de services écosystémiques pourtant essentiels : absorber l’eau de pluie et les débordements d’eau, fertiliser les sols, créer des îlots de fraîcheur ou encore assainir l’air. 

Les récents épisodes de canicule et d’inondation ont révélé l’urgence de fournir des outils pour repenser cette relation et assurer leur durabilité. Nos villes minérales et denses stockent la chaleur, empêchent l’air de circuler et peinent à encaisser les pluies. La pollution de l’air est une des causes de mortalité majeure en Europe (238 000 décès prématurés en 2020 selon l’Agence européenne de l’environnement) et les prévisions du GIEC indiquent clairement une augmentation des risques d’inondations dans les prochaines années. 

Repenser cette relation conflictuelle avec la nature, c’est le défi des villes de demain et celui proposé à une centaine d’élèves-ingénieur·e·s de l’École nationale supérieure d’ingénieurs de Caen (ENSICAEN) et d’étudiant·e·s de l’université de Caen Normandie présent·e·s au Dôme du 15 au 19 janvier.

UNE SEMAINE POUR SEMER DES GRAINES

Après une présentation des problématiques liées à la nature en ville, les participant·e·s auront seulement 5 jours pour proposer leur vision fantaisiste, alarmante, bénéfique ou productrice de valeurs et d’impact positif de la ville vivante. Comment les futur·e·s ingénieur·e·s peuvent-elles ou ils mobiliser leur maîtrise du numérique pour se saisir de ces enjeux ? L’occasion de s’interroger sur l’impact et les enjeux de sciences et de société, tout en s’exerçant aux méthodes de co-création et de co-prototypage.

Elles et ils seront pour cela accompagnés de professionnel·le·s de la médiation et bénéficieront de l’éclairage de Nathalie Montigné, directrice du Pavillon, qui a consacré l’édition 2023 de sa Biennale d’architecture et d’urbanisme à la nature des villes

Au terme de ce marathon, les projets seront présentés le lundi 22  janvier à l’École d’ingénieur·e·s devant un jury de professionnel·le·s chargé d’évaluer les productions et d’élire la meilleure d’entre elles. Des restitutions des projets seront ensuite disponibles pour faire découvrir aux publics les réalisations et les réflexions produites durant la semaine. 

 

La Semaine intensive est une initiative de l’École nationale supérieure d’ingénieur·e·s de Caen (ENSICAEN) organisée en collaboration avec Le Dôme. 

Offre d'emploi : Chargé·e de diffusion culturelle
Le Dôme recrute un·e chargé·e de diffusion régionale d'actions de cultures scientifique, technique et industrielle.